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Les thérapies de conversion, c'est quoi ?
Les pratiques de thérapie de conversion visent à modifier l’orientation sexuelle d’une personne pour la rendre hétérosexuelle, à changer son identité de genre pour qu’elle devienne cisgenre, ou à ajuster son expression de genre afin qu’elle corresponde au sexe qui lui a été assigné à la naissance. Ces pratiques ont des effets néfastes sur les personnes LGBTQ+, les stigmatisent davantage et portent atteinte à leur égalité ainsi qu’à leur dignité. (Gouvernement du Canada)
Bien que l’idée des thérapies de conversion ne soit pas nouvelle, aucune de ces tentatives n’a jamais prouvé son efficacité. Au contraire, les personnes qui y sont soumises subissent souvent de lourdes conséquences sur leur santé mentale et leur estime de soi.
Les thérapies de conversion, un crime !
Le 8 décembre 2021, le Code criminel canadien a été modifié afin d'ajouter plusieurs infractions liées aux thérapies de conversion. Il est désormais interdit de :
- Soumettre une personne à une thérapie de conversion ;
- Organiser le déplacement d’un enfant à l’étranger afin qu’il y subisse une thérapie de conversion ;
- Promouvoir ou faire la publicité des thérapies de conversion ;
- Tirer un avantage matériel, notamment financier, de la prestation de telles thérapies.
Au Canada, les thérapies de conversion sont donc reconnues comme des actes criminels, passibles dans certains cas de peines d’emprisonnement.
L'importance de la sensibilisation
Malheureusement, criminaliser une pratique ne garantit passa disparition.
Les thérapies de conversion risquent de persister tant que la diversité sexuelle et de genres sera perçue comme un « trouble » à corriger. De plus, certain.e.s professionnel.le.s peuvent ignorer à la fois les dangers et l’illégalité de ces pratiques.
C’est pourquoi la sensibilisation et l’information, comme celles menées par la Fondation Émergence, sont essentielles pour mettre définitivement fin aux thérapies de conversion.
Pour prévenir, déceler et intervenir, demandez notre formation !
Se former sur les thérapies de conversion est essentiel pour :
- Comprendre l’origine de ces pratiques ;
- Identifier les différentes formes de thérapies de conversion ;
- Intervenir de manière appropriée en cas de besoin ;
- Orienter les victimes et survivant.e.s vers les ressources adaptées ;
- Sensibiliser aux dangers des thérapies de conversion et à l’importance de leur éradication ;
- Contribuer à la création d’un environnement plus inclusif et respectueux pour les personnes LGBTQ+
Demandez notre formation « Contrer les thérapies de conversion »
Vous avez subi une thérapie de conversion ?
Vous avez été victime de thérapies de conversion ?
Plusieurs recours s'offrent à vous :
- Porter plainte à la police ;
- La poursuite civile ;
- La plainte à un ordre professionnel ;
- Porter plainte à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) ;
- L’indemnisation.
Si vous avez besoin de plus d'informations juridiques, vous pouvez consulter le site d’Éducaloi
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Justice Pro Bono a comme mission d’améliorer l’accès à la justice en mobilisant la communauté juridique à partager expertise et temps aux individus, collectivités et OBNL québécois n’ayant pas les ressources nécessaires pour accéder à des services juridiques. (Informations complémentaires à venir)